Le temps passe pour tout le monde, et notre consommation hebdomadaire de légumes première classe aussi prend de l’âge, et, pour certainES, la quarantaine ne nous a pas gardé toute notre jeunesse, les rides n’étant cependant pas un signe de vieillissement précoce. L’âge, c’est rien qu’un truc pour l’administration fédérale du temps, un tampon dans un passeport, un droit à l’AVS.  

 

Qu’il nous soit permis aujourd’hui d’exprimer notre reconnaissance totale à Claude pour son fameux boulot, son accueil, son accompagnement, sa connaissance personelle des membres et de son indéfectible amitié. 

 

Nous lui devons bien ça… 

 

En effet, Claude, a été toujours fidèle à Cocagne, vivant cette aventure collective, endossant l’habit de patriarche dépositaire de notre histoire.

 

Il n’était bien sûr pas le seul, puisque chaque membre, en particulier les anciens, s’en souviennent aussi. Claude a eu par la force des choses un rôle prépondérant. Grand esprit, grandes mains, il plânait sur la Coopérative, nouant des relations avec les membres, partageant avec les jardinières et les jardinières, bataillant au comité, fournissant le marché, rédigeant l’innénarable bulletin, petit dessert de nos cornets hebdomadaires, dont le ton libre et drôle est si bien repris par la rédaction actuelle, comptabilisant nos sous et pesant notre fortune au gramme près, parcourant Genève, la Romandie, la Suisse voire l’Europe pour distiller nos Cocagneries et partager les expériences, bref creusant le sillon d’un monde où il ferait meilleur vivre. 

 

Sans doute sont déposées au compost du souvenir encore bien des tâches accomplies; enfin, Claude a officié comme chef d’orchestre à la confection de la fameuse soupe de notre grande fête annuelle, la dernière pour nos 40 ans. Les babines nous en tombent encore : souvenons-nous de la queue des coopératrices, coopérateurs, enfants et invités qui attendent patiemment leur tour de plonger dans  leur bol avec des Aaah, des Oooh endélicés. 

 

Qui sait si Claude reviendra encore en maître soupier ? Pour l’instant, il se retire doucement et cultive les semences de la retraite. Nous le verrons moins, puis nous ne le verrons plus. 

 

Mais Cocagne va continuer de pousser sur la terre préparée par Claude et tous ses acolytes enthousiastes pour le plus grand bonheur de nos légumes, et le nôtre. 

 

Merci Claude et longue vie à Cocagne !!!!!!

 

Pour le comité d'administration 

 

Raymond de Morawitz

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Et pis nous autres, on vous met un bulletin dans le bulletin pour que vous puissiez nous payer une avance, n'est-ce-pas, sur la part légumes 2019. Par ici les sousous ! Envoyez l'artiche ! Passez l'oseille !

 

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