FAQ

legumes_faq.jpgQuestions fréquemment posées

Faire ses demi-journées au jardin ou autrement...

Infos générales sur les demi-journées

Les finances de Cocagne ne permettent pas de subventionner les membres qui ne peuvent pas faire leurs DJ (demi-journées), quelles que soient leurs raisons. Le coût de la part légumes est déjà différencié selon les revenus, nous ne voulons pas en demander plus aux coopérateur·trices plus fortuné·es.

Il y a parfois du travail administratif à faire, mais ce n'est pas si simple, et il n'y en a pas assez pour toutes les personnes concernées.
Certaines personnes en moindre forme physique viennent aider à la mise en cornets à raison de deux heures consécutives, cela semble possible pour beaucoup de gens.
Il faut en parler aux jardinier·ères, ils réfléchiront avec vous aux possibilités. Il existe quelques rares boulots qui ne sont pas physiques, tels les semis de plantons, particulièrement au printemps. Pour être sûr de pouvoir y participer, il vaut mieux prendre contact avec les jardinier·ères.

Sinon, le surcoût est de

  • CHF 225.- par an pour une PP (= 3 demi-journées x 75.-)
  • CHF 300.- pour une GP (= 4 demi-journées x 75.-).

C'est quoi ces légumes bizarres? Pourquoi pas de fruits?

pasdefruits.jpegFaire des fruits et des légumes c'est un peu deux métiers différents. Et les fruitiers, même en bio, demandent pas mal de traitements si on veut assurer une récolte. Et il faudrait des chambres froides en plus pour pouvoir les stocker dans de bonnes conditions. Et il faudrait embaucher pour la récolte à un tarif misérable pour être rentable. On s'essaye depuis des années à faire des raisinets et des cassis, mais il n'y a en toujours pas pour tout le monde, et on arrive souvent même pas à tout récolter faute de récolteurs. On a bien quelques pommiers, mais ils produisent ce qu'ils veulent bien produire en l'absence de tout traitement. Par ailleurs, depuis peu, il y a de la rhubarbe dans le jardin qui devrait être dans les cornets en 2016.

En 2022, nous avons pu distribuer dans les cornets des melons, des pastèques oranges (délicieuses) et du raisin rouge. Miam !

Une question de Heidi

Salut Jardinier,

Or donc : certaines pommes de terres de Cocagne se parent de drôles de petits cercles légèrement foncés, petites auréoles, une fois cuites. As-tu une idée de ce que cela peut être ? C’est mangeable. J’avoue que si je détecte ces auréoles sur un morceau de pdt, je jette.

Alors Jardinier dis-moi : mangeable ou la mort en sursis ?

Gros bec

La réponse du jardinier

Bonjour Heidi et bonne année,

Alors je vais essayer de répondre à ta question des auréoles. Il semblerait qu'il s'agisse du noircissement de la pomme de terre après la cuisson et qui serait dû à des conditions d'humidité du sol lors de la culture difficile, des problèmes d'assimilation d'azote et de conditions de stockage.
Il s'agit d'une oxydation non enzymatique et pour contrer l'effet de noircissement, il faut ajouter du jus de citron dans l'eau. Les pomme de terre sont consommables, mais peu acceptables au niveau visuel.

Si les pommes de terre noircissent, par contre, directement après épluchage, il s'agit du noircissement interne de la pomme de terre qui a d'autres causes.

Le noircissement interne, appelé aussi « taches cendrées », « taches plombées » ou « coups bleus », est un désordre physiologique de la pomme de terre qui se manifeste par l'apparition de taches grisâtres ou bleuâtres, qui tendent par la suite à noircir, dans la chair des tubercules sous la peau. Ces taches sont la conséquence de chocs, de pressions ou de meurtrissures, notamment pendant les phases de récolte, de tri ou de manutention. Elles se développent de 24 à 48 heures après le choc, de l'extérieur vers l'intérieur du tubercule, et ne peuvent se voir qu'après avoir pelé ou tranché les pommes de terre.
Ces pomme de terre sont déclassées mais je ne sais pas si elles sont toxiques. En général, j'enlève les parties atteintes avant de les consommer.

Les patates peuvent également s'oxyder après épluchage, mais si on les plonge dans un saladier d'eau cela évite ce phénomène.

Voilà.
Salutations.

Le jardinier (Laurent)

 

petitecarotte.jpgIl arrive qu'il y ait des coopérateur·trices qui participent à la récolte et qui refusent obstinément de laisser ces petites carottes sur le champ au nom de la lutte contre le gaspillage. Il nous est arrivé la même chose avec des betteraves. Le problème c'est que ces minuscules légumes se conservent mal car ils se dessèchent plus vite et posent problème pour la garde.

Tout sur les livraison

 

cornet.jpgOu alors ne pas utiliser des cornets imprimés? (le papier imprimé des demi-cornets ne se décompose pas très bien, cela a créé quelques soucis dans mon vermicompost). Peut-être réfléchir ensemble aux sacs dans lesquels sont livrés les légumes.

C'est une question douloureuse à laquelle coopérateur·trices et jardinier·ères ont déjà beaucoup réfléchi. Le problème principal se situant au niveau du retour des cornets !
Une expérience a été tentée avec des sacs en tissu spécial, lavables, fabriqués dans les Vosges. Au bout de 5 ans, presque tous les sacs avaient disparu dans la nature parce que les coopérateur·trices ne les rapportaient pas aux points de distribution… c'est là qu'on retrouve le rösti graben parce que les Bâlois-es, eux, arrivent à récupérer les sacs, alors que Cocagne avait perdu de l'argent dans cette histoire...
Pour l'instant, on reprend les cornets qui sont rapportés aux points de distribution et on les ré-utilise.
Si des membres de Cocagne ont des solutions vraiment pratiques à proposer, on est preneur·euses. En plus de tout ce qui est "évident" dans cette histoire, il faut tenir compte du fait que les cornets doivent tenir seuls debout pour ne pas compliquer le remplissage et ne pas prendre plus de place au sol que les cornets actuels, car la place dans le hangar est limitée.

 

herbeselastic.jpegC'est un travail coûteux en temps (donc en argent) et fastidieux. Les personnes qui mettent en cornets (qui sont la plupart du temps des coopératrices et coopérateurs) doivent essayer de faire en sorte que les herbes restent ensemble, mais ce n'est jamais gagné d'avance. A l'arrivée dans votre cuisine, profitez du contenu de votre cornet, prenez le temps de faire de jolis tas et de conditionner légumes et herbes comme vous préférez.

Cela se faisait dans les premières années de la coopérative. Puis, il n'y a plus eu assez de monde pour aider à la récolte les lundis! On a passé au jeudi, parce qu'il y a plus de coopérateur·trices qui peuvent venir récolter le mercredi avec, ou sans, les enfants.

Tout sur les jardins

Certains travaux au jardin comme par exemple la taille des tomates, l'arrosage et le tracteur demandent des connaissances et des compétences professionnelles. Par ailleurs, le désherbage représente bien 50% du boulot au jardin, donc difficile d'y échapper, surtout si vous venez le samedi, les récoltes ayant lieu le mercredi et les plantations se faisant en semaine.

Nous (les jardinier·ères) avons fait des tentatives tant avec de la bouse dans une corne de vache enterrée pendant un certain temps, puis brassée dans de l’eau et épandue sur le jardin, des tisanes, le calendrier biodynamique, mais le temps nous a toujours manqué et finalement nous en sommes restés à la culture bio avec un regard parfois sur ce qui se fait du côté de la biodynamie.