Une fois n’est pas coutume, on vous cause météo. C’est pas forcément que ça nous passionne,
mais ça corrélé fortement le contenu de vos cornets et notre bonne humeur. Mais pas de
panique ! Le cornet bien que pas encore rempli promet d’être joli avec des légumes bien d’chez
nous et bien d’saison. Si les tomates ont chopé le mildiou et manquent cruellement de soleil pour
développer tout leur arôme, elles ont le mérite de rester fermes entre 2 récoltes et de ne pas mûrir
trop vite. Certains concombres n’ont plus beaucoup de feuilles (le mildiou), ce qui facilite la
récolte : pas besoin de fouiller. On commence déjà la récolte des oignons de garde qui sont pas
bien gros, la faute au… mildiou.
Pour résumé, c’est pas encore la cata au jardin, pour l’instant on est passé entre les greulons, les
inondations, les glissements de terrain et les incendies de forêt – mais, et c’est notre nature, on se
fait un peu de soucis pour la suite. D’autant plus que l’été ne s’est pas encore installé qu’il est
bientôt fini.
Dans le cornet donc, c’est parti youpi les haricots qu’on vous invite à venir récolter tous les
mercredis. Prenez vos mains. Des tomates, 2,2 kg et 1,4 kg par cornet, réciproquement.
Quelques encore timides poivrons. De la belle aubergine, pas pour un sous greffée, moins encore
F1. Elles s’appellent Diamond, Thaï Long Green, Dourga, Mitoyo, Apple Green, Longue pourpre
et Barbentane. On en fait nous-même la semence, les plantons et la boucle est bouclée. L’agroindustrie
se passera de nous. Courgettes, concombres, côtes de bette basilic vert, basilic viêt et
shiso. Les laitues, les cherchez pas au fond du sac, y’en a pas. Reportées d’une semaine. En
cherchez pas non plus à la migroop, le Seeland, qui représente 1/3 de la production de légumes
suisses, est sous l’eau. Le prix du légume risque de grimper ces prochains temps !
On vous invite à continuer à vous inscrire pour des demi-journées, on a particulièrement besoin
de vous les mercredis pour jouer à cache-cache dans les haricots, les jeudis matins pour refaire le
monde en remplissant les cornets et les samedis pour regarder tomber la pluie. Si vraiment vous
n’aimez pas passer quatre heures de suite à désherber plier en quatre, ni ramper dans les bords
de tunnels, ni avoir de la boue jusqu’au menton, alors INSCRIVEZ-VOUS pour venir LIVRER :
on cherche entre 3 et 4 personnes tous les jeudis après-midi pour faire ce travail essentiel, relier
le jardin à la ville. Dépêchez-vous, les places sont limitées !