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Le groupement d'achat de la CAP dès février 2022

Des produits laitiers, carnés et boulangés à retirer une fois par mois dans un lieu de votre choix à Genève. Issus des trois ateliers de transformation de la CAP, tous les porduits sont certifiés bio et issus de filières en circuits courts, des fermes du canton.

BOULANGERIE DES VERGERS : pains au levain naturel, tresses, brioches. Farines genevoises de la filière TourneRêve, moulues à la meule de pierre, production biologique.

BOUCHERIE DES VERGERS : viande de boeuf, cochon, agneau et veau. Bêtes issues d'élevages biologiques de fermes genevoises (selon arrivage et commandes, écart possible annoncé à l'avance). Possibilité d'achat en colis ou à la pièce.

FROMAGERIE DES VERGERS : yogourts nature et parfumés, serrés, lait, tommes et fromages à raclette. Produits fabriqués et affinés à Meyrin. Lait bio en provenance du Sépey (VD).

Lieu de distribution

Une fois par mois de 16h à 19h.

MOTTATOM - 20 av. Giuseppe-Motta, 1202 Genève
Distribution les mardis. 
Première distribution : mardi 1er février 2022

FERME DE FÉMÉ - 33 rte de Fémé, 1257 Bardonnex
Distribution les mercredis.
Première distribution : mercredi 3 février 2022

FERME DE LA PLANCHE - 4 av. J.-D. Maillard, 1217 Meyrin
Distribution les lundis.
Première distribution : lundi 7 février 2022

Toute nouvelle proposition est bienvenue : organisons-nous !

 

Commande

Les commandes se font à l'aide du bulletin de commande rempli et renvoyé au plus tard deux semaines (14 jours) avant distribution.

Demandez votre bulletin de commande à info@cap-artisans.ch

 

Paiement

Les paiements se font par virement bancaire au plus tard 3 jours avant distribution.

CAP - Coopérative des ateliers paysans
19 esplanade des Récréations, 1217 Meyrin


On y croit !

La Coopérative des ateliers paysans (CAP) gère les trois ateliers d'artisans mis en place dans le cadre du projet alimentaire du quartier des Vergers à Meyrin*. Trois artisans sont aujourd'hui à pied d'oeuvre dans des locaux opérationnels et leurs prductions enrichissent les rayons de la Fève - Supermarché participatif paysan, et au-delà. La CAP entre à présent dans une phase de consolidation du projet et c'est un moment imortant : le temps lui est compté.

En effet, la coopérative a aujourd'hui un déficit cumulé lourd. Le risque économique porté par la structure, qui s'engage auprès des trois artisans salariés, est conséquent. À cela se rajoutent les aléas d'un démarrage forcément lent : les débits actuels sont encore bien trop modestes pour que les ateliers tournent comme il faut. Tout en continuant à consolider le travai avec les collectivités publiques, les restaurants et de nouveaux points de vente, la CAP a décidé également de mettre en place des systèmes de vente directe aux particuliers et groupes de particuliers.

L'idée initiale était que la coopérative ne joue qu'un rôle limité dans le fonctionnement des ateliers. Dans ce scénario, ceux-ci auraient été gérés entièrement par des artisans indépendants et la CAP n'aurait assumé qu'une fonction de bailleur et de gérante de l'actif mobilier (machines, outillage lourd, etc.). Mais ce scénario ne collait pas à la réalité. Il s'est avéré impossible de recruter des artisans en mesure d'assumer seuls la mise en place d'un atelier dans le cadre posé par la CAP : agriculture paysanne, relations de filières, cadre coopératif. D'autre part, le démarrage du projet est beaucoup plus lent qu'espéré, de sorte que le risque économique pour des indépendants devenait pratiquement insoutenable. La lenteur du démarrage s'explique par la série de déconvenues que le projet alimentaire de quartier a connues dès son commencement : perte de l'arcade initialement prévue (finalement attribuée à Migros Voi), attribution d'un site puis recours contre celle-ci.

Pourquoi continuer ?

Ce projet unique en terme de reprise en mains de notre souveraineté alimentaire, il regroupe des paysan.nes pour planifier des productions, ce regroupement s'agrandira plus les ateliers grandiront et il crée au moins trois postes de travail pour des artsan.nes de métiers de bouche. Nous sommes persuadés que ces ateliers ont raison d'être - pour le projet alimentaire de Meyrin et dans le contexte global actuel. Au coeur de la crise environnementale de notre époque, il est impossible de dissocier les questions liées à l'alimentation de celles liées au climat. Les circuits courts alimentaires ont un lien direct avec l'empreinte écologique des habitantes et habitants. C'est pour ça qu'on est là, c'est pour ça qu'on se bas - encore et encore.

Un très grand merci à vous.

 

* De la fourche à la fourchette, le projet alimentaire des Vergers oeuvre à la remise en place de filières alimentaires. Quatre coopératives ancrées dans le quartier portent le projet : la Ferme des Vergers, la CAP, la Fève - supermaché participatif paysan - et l'Auberge des Vergers.