Les légumes du cornet

Une encylopédie avec plein d'informations utiles sur les légumes de votre cornet, et pour chaque légumes des recettes pour les préparer.

Ortie

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Les orties (Urtica) sont un genre de la famille des Urticacées qui regroupe une trentaine d'espèces de plantes herbacées à feuilles velues. On en trouve 7 en Europe dont 4 en France.

Les espèces les plus communes sont la grande ortie (Urtica dioica, 50 cm à 1 mètre) et l'ortie brûlante (Urtica urens, moins de 50 cm). Urtica pilulifera (ortie à pilules, ortie romaine) se rencontre dans le midi et l'ouest de la France et Urtica atrovirens uniquement en Corse.

La grande ortie et l'ortie brûlante (feuilles et racines) sont reconnues comme faisant partie des plantes médicinales les plus utiles et les plus efficaces. Les feuilles sont couramment utilisées comme toniques, dépuratives, diurétiques, anti-inflammatoires (douleurs rhumatismales)[1]. La grande ortie est également très utilisée à des fins alimentaires, industrielles (pour sa fibre) et agricoles (en tant qu'engrais vert et insecticide)


Les orties dans le langage

* « jeter le froc aux orties » : renoncer à l'état monacal ou ecclésiastique. Dans sa chanson Le Mécréant, Georges Brassens trouve une soutane dans les orties. Dans cette expression, froc est à prendre au sens ancien du terme qui apparaît vers 1160 pour désigner la partie de l'habit des moines qui recouvre la tête, les épaules et la poitrine. À partir du XVIIe siècle, le mot s'utilise pour nommer l'habit monacal dans son ensemble, mais ce n'est qu'au XXe siècle que l'argot récupère ce mot pour remplacer pantalon. Cette expression tend à tomber en désuétude, compte tenu de la raréfaction des vocations religieuses en France.

* «Il ne faut pas pousser grand-mère dans les orties», ou «Il ne faut pas pousser mémé dans les orties» signifie: il ne faut pas exagérer. Cette expression sert à avertir quelqu'un qu'il va dépasser les bornes, faire une provocation de trop.
Originaire d’Eurasie, elle s’est répandue dans presque toutes les régions tempérées du monde. Elle est plus commune en Europe du Nord qu’en Europe du Sud ou en Afrique du nord, aux climats trop secs. Largement distribuée en Amérique du Nord, elle est toutefois moins abondante qu’en Europe du Nord.
Blanchir 1 minute à la vapeur, on peut ensuite les manier sans gants ni précaution aucune. Jeter impitoyablement les tiges trop charnues (on peut toujours s'amuser à en faire de la ficelle, on ose pas vous donner de lien car c'est surtout des sites de "survivalist" assez incorrects politiquement), ensuite c'est selon, on peut hacher ou non les feuilles, voir les recettes.
L'ortie, ça pique mais c'est bon pour tout... Et aussi pour les jardins vu que ça donne un purin excellent.

Les poils urticants contiennent de l'acide formique, de l'histamine, de l'acétylcholine et de la sérotonine qui irritent la peau. Ces poils ont à leur extrémité une pointe de silice qui permet de pénétrer la peau des animaux qui s'en approchent trop. Les poils urticants de l'ortie sont aussi fragiles que du verre. Ils se brisent comme l'extrémité des ampoules de médicaments et injectent dans la peau l'histamine qui provoque des rougeurs.

On peut soulager les piqûres d'orties en y frottant du plantain : c'est une plante à feuilles rondes et nervures prononcées, qui pousse généralement près des urticacées. Il existe également un moyen rapide et efficace pour soulager la sensation de brûlure : la salive. Pour de meilleurs résultats, la salive doit être appliquée le plus rapidement possible à l'endroit même des piqûres. Le vinaigre est aussi une alternative efficace. Frotter avec une ombelle (si on la débarrasse des insectes qui la butinent, bien sur) peut aussi soulager efficacement.

Un truc bien pratique lorsque l'on n'a pas de gants et que l'on ne veut pas se piquer, passez-vous plusieurs fois la main (intérieur et extérieur) dans les cheveux.
C'est fait ?... alors, vous pouvez commencer votre cueillette sans crainte (sans oublier de vous repassez la main dans les cheveux au cours de la cueillette.), allez, courage!

A essayer... on ne garantit rien!
En occident, depuis l’antiquité, l’ortie est considérée comme un hémostatique puissant. En Grèce, Dioscoride (Ier siècle) prescrivait l’utilisation de feuilles fraiches pour les métrorragies, les blessures infectées et l’application de son jus pour les saignements de nez. Au XVIIIe siècle, Chonel la considérait comme « l’un des plus assurés remèdes pour le crachement de sang, et pour les hémorragies ». Elle était reconnue pour ses propriétés astringentes, antidiarrhéiques, antidiabétiques et dépuratives. Elle fut inscrite au Codex de la Pharmacopée française en 1818. Jusqu’au XIXe siècle, on considérait que les flagellations du corps avec une botte d’ortie étaient un moyen efficace de lutter contre les douleurs rhumatismales.

En Inde, la médecine ayurvédique fait entrer l'ortie dans les régimes alimentaires appropriés au type Kapha (individus calmes, de forte corpulence devant privilégier les substances chaudes, âcres et piquantes).

Sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ortie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_ortie
Le site des amis de l'ortie (ça ne s'invente pas): http://www.lesamisdelortie.fr/

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